Du choc à l’acceptation : les 5 émotions du changement d’ERP selon le modèle de Kübler-Ross
Changer d’ERP, c’est rarement un long fleuve tranquille.
Entre excitation, doutes, résistances et soulagement, chaque entreprise vit ce moment charnière comme une véritable traversée émotionnelle.
Chez STELLARIUS, nous avons souvent constaté que cette expérience ressemble étrangement au modèle du deuil de Kübler-Ross, aussi appelé “courbe du changement”.
Non, il ne s’agit pas de deuil au sens dramatique du terme, mais bien d’un cycle émotionnel universel que vivent les individus lorsqu’ils doivent laisser derrière eux un système, des habitudes, et parfois une certaine sécurité.
1. Le choc et le déni — “Pourquoi changer, notre système marche très bien !”
Au début du projet, l’annonce du changement d’ERP provoque souvent un mélange d’incrédulité et de résistance.
Les salariés se disent :
“Encore un projet informatique…”
“On a toujours travaillé comme ça.”
C’est la phase du déni : l’ancien ERP, même limité, est connu, rassurant.
À ce stade, les dirigeants et chefs de projet doivent comprendre que cette réaction n’est pas un frein, mais une étape naturelle.
Chez STELLARIUS, nous comparons souvent ce moment à la période d’adaptation d’un navigateur qui quitte le port : la mer paraît calme, mais le vent du changement commence à souffler.
2. La colère — “C’est compliqué !” ou “On perd du temps avec ce nouveau système !”
Quand le projet avance, viennent les frustrations :
les nouveaux processus semblent plus longs,
les écrans ne sont pas encore familiers,
certains repères disparaissent.
C’est la phase de colère, où l’on remet en question les choix faits, les outils et parfois même le sens du projet.
Cette étape est cruciale : elle montre que l’équipe s’implique émotionnellement.
C’est aussi là que le rôle de l’intégrateur prend tout son sens : écouter, rassurer, reformuler, et surtout montrer le “pourquoi” du changement.
3. La négociation — “Et si on gardait notre ancien tableau Excel, juste au cas où ?”
Après la colère vient souvent une forme de compromis :
“On pourrait garder notre ancien système pour la compta.”
“Je veux bien utiliser Odoo, mais pas pour les stocks.”
C’est la phase de négociation, typique dans toute transformation.
Elle traduit un besoin de sécurité, de transition douce.
À ce stade, notre rôle chez STELLARIUS est d’accompagner sans forcer : montrer comment Odoo intègre les besoins existants, tout en simplifiant ce qui semblait autrefois complexe.
On ne remplace pas une habitude : on lui offre une meilleure version d’elle-même.
4. La dépression — “On n’y arrivera jamais.”
Quand la complexité s’accumule, la fatigue peut s’installer : les utilisateurs doutent, les équipes peinent à s’adapter.
C’est la phase de découragement, où la motivation s’effrite.
Mais c’est aussi le moment où la magie de l’accompagnement fait toute la différence.
Grâce à des formations concrètes, à la mise en place de petits succès visibles (une facture générée plus vite, un tableau de bord clair, une alerte automatisée), les utilisateurs reprennent confiance.
Chaque victoire est une bouffée d’oxygène.
5. L’acceptation — “Finalement, c’est bien plus simple qu’avant.”
Progressivement, les résistances s’effacent.
Les salariés se surprennent à dire :
“Avant, je devais faire trois manipulations pour ça.”
“Maintenant, tout est centralisé.”
C’est la phase d’acceptation, celle où Odoo n’est plus “le nouveau système” mais l’outil du quotidien.
Le changement est intégré.
Et surtout, l’entreprise récolte enfin les fruits de sa transition numérique : données fiables, visibilité accrue, gain de temps, et sérénité retrouvée.
En conclusion : chaque émotion a sa place dans le changement
La mise en place d’un ERP comme Odoo ne se résume pas à un déploiement technique.
C’est un voyage émotionnel collectif, où chaque étape — du déni à l’acceptation — prépare le terrain de la réussite.
Chez STELLARIUS, nous croyons qu’un bon projet ERP, c’est avant tout un projet humain.
Car si Odoo apporte la technologie, ce sont les hommes et les femmes qui en font la réussite.
“Ce n’est pas le logiciel qui transforme l’entreprise,
mais l’équipe qui apprend à l’utiliser.”